
Un linceul disproportionné,
Aux dimensions infinies
Laissait entrevoir rayonner,
Parmi ces minuscules plis
De bien ridicules joyaux,
Noyés dans ce grand voile obscure.
Cette singulière parure,
Faite d’astres primordiaux
Est l’essence de l’univers
Son doux et colore revers.
Une touche impressionniste
Sur les étendues nihiliste…
Illustration par Yohann Varillon, poème par Clément Masson.